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LE ROBOT SAUVAGE

  • Photo du rédacteur: Émilie REDONDO
    Émilie REDONDO
  • 19 oct. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 nov. 2024

Attention : à partir de 8 ans

Année de sortie : 2024

Durée : 1h42

Genre : Animation, comédie, aventure, famille

Réalisé par : Chris SANDERS

Casting : VO : Lupita NYON'GO, Pedro PASCAL, Kit CONNOR, Bill NIGHY, Stephanie HSU, Matt BERRY, Ving RHAMES, Mark HAMILL, Catherine O'HARA

 VF : Sara MARTINS, Yannick CHOIRAT, Kylian TROUILLARD, Bernard ALANE, Claire BARADAT, Yann GUILLEMOT, Rody BENGHEZALA

 

Synopsis : L'unité ROZZUM 7134, dite "Roz", fait naufrage sur une île déserte et sauvage. Défiant sa programmation robotique, Roz va devoir apprendre pour s'intégrer à ce nouvel environnement inconnu et hostile. C'est en adoptant un oison, devenu orphelin, que le robot va se faire accepter parmi la faune de l'île. Pour autant, ses concepteurs ne l'ont pas tout à fait oublié…

 

Bref : Magnifique et émouvant, ce film est parfait pour petits et grands, qui verseront leur larmichette à coup sûr !

 

Comme c'est généralement le cas des films d'animations produit par l'excellent concurrent de DISNEY-PIXAR, le dernier-né des studio DREAMWORKS, Le Robot Sauvage, est une réussite.

Pour fêter ses 30 ans, le studio a décidé d'adapter le roman éponyme de Peter BROWN, publié en 2016, qui désormais fait partie d'une trilogie (avec The wild robot escapes et The wild robot protects). Le roman, plurirécompensé, est souvent qualifié comme étant emblématique de toute une génération, tant chacun peut se reconnaître dans son histoire aux thèmes universels.

 

C'est le réalisateur de Dragons, Lilo & Stitch et Les Croods, Chris SANDERS qui est à la barre de ce nouveau film. Son expérience, la qualité de sa réalisation et son intérêt prononcé pour le roman en faisait le meilleur choix pour mettre en image l'histoire de Peter BROWN, qui avait lui-même travaillé dans des studios d'animation et a toujours été passionné par le genre. Une sorte de boucle bouclée.

 

Pour créer l'univers du film, Chris SANDERS a inspiré son dessin autant du courant pictural impressionniste que de l'animation du grand Hayao MIYAZAKI. Moins épuré que ces autres créations (notamment Dragon), le dessin, qui donne vie aux personnages et aux paysages, est plus contrasté, mêlant le style rapide de l'esquisse à l'utilisation de couleurs vives.

 

Ce lien se noue également dans les thèmes abordés par l'histoire, comme la préservation de la nature, dont une évocation subtile du dérèglement climatique (par la montée des eaux et le dérèglement des saisons) dû à l'impact désastreux de l'homme (Nausicaa) et de ses conséquences, ou encore l'adoption d'un petit/enfant par une autre espèce (San, dans Princesse Mononoké adoptée par la louve), le tout servi par une animation rythmée et d'une grande fluidité.

 

Pêle-mêle, on retrouve aussi une référence à Noé et à son arche, des références aux autres films d'animation du réalisateur (l'île de Beurk dans Dragon ou les capacités hors normes de Stitch), à R2D2 ou BB-8 (Star Wars) pour le design de Roz, à Nick (Zootopie) ou Rouky (Rox et Rouky) pour le renard Escobar, et même à Némo (Le monde de Némo) ou Migration pour le personnage de Joli Bec, pour ne citer que les principaux personnages.

 

Sur une musique originale de Kristopher BOWERS, l'excellent compositeur de la bande originale de la série La Chronique des Bridgerton, l'histoire traite aussi de nombreux sujets philosophiques comme la peur de l'inconnu, la tolérance, la bataille "inné vs acquis", le mensonge et les bonnes intentions, être quelqu'un de bien, l'union fait la force, le besoin de connaître ses origines, etc.

 

La part belle est surtout faite à la parentalité. Comme le dit très bien Roz : "les robots ne sont pas programmés pour ça" (d'ailleurs les humains le sont-ils vraiment ?). Pourtant, le robot Roz et l'oison Joli Bec vont apprendre. Cela amène tout naturellement au questionnement très actuel sur l'intelligence artificielle, sa capacité à apprendre et à copier les humains, jusque dans l'expression et dans le ressenti de certaines émotions, et les dérives que cela peut et pourrait entraîner.

 

Les adultes spectateurs, plus ou moins avertis, repéreront très vite toutes ces références, qui passeront très haut par-dessus les petites têtes blondes. Pourtant, l'histoire et le film sont si bien fait qu'ils ne pourront que s'imprimer auprès des jeunes esprits. Alors, préparez-vous à un flot de questions !

 

Le scénario et la musique embarquent complètement le spectateur dans un périple qui va crescendo. On découvre, en même temps que Roz et Joli Bec, l'environnement, sa composition et le danger qu'il peut représenter, la confiance, le doute, la duperie, la persévérance, le courage et la tolérance.

 

On rit des dialogues bien ciselés et des comiques de situation (notamment des personnages secondaires), on frémit devant les dangers, on s'émeut de chaque victoire. Ce qui restera, c'est l'émotion dégagée par cette formidable épopée, et l'empathie que l'on ne peut s'empêcher de ressentir pour tous les personnages, et en particulier celui de Roz.

 

Tout ce que l'on peut souhaiter au réalisateur et à ses équipes, c'est que la suite, prévue en 2026, sera aussi bien faite et que l'histoire soit aussi fascinante !

 

Au final : Un petit bijou, bourré de références, que les adultes comprendront et que les petits sentiront intuitivement. Ce film va très certainement devenir une référence en lui-même ! À ne pas rater !

 
 
 

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