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  • Photo du rédacteurÉmilie REDONDO

DUNE

Année de sortie : 2021

Durée : 2h36

Genre : Fantastique

Réalisé par : Denis VILLENEUVE

Casting : Timothée CHALAMET, Rebecca FERGUSON, Oscar ISAAC, Josh BROLIN, Jason MOMOA, Stellan SKARSGARD, Javier BARDEM, ZENDAYA, Dave BAUTISTA, Charlotte RAMPLING, Sharon DUNCAN-BREWSTER, Chen CHANG


Synopsis : C'est l'histoire du parcours initiatique du jeune Paul Atreides. Pour embrasser le destin d'exception qu'il pressent sans pour autant le comprendre, Paul devra utiliser tout son talent et ses brillantes facultés. Entre arracher sa famille des griffes de ses ennemis et sauver son peuple, il lui faudra aussi dompter sa peur et rassembler tout son courage pour affronter le mal à l'œuvre sur une des planètes les plus dangereuses, celle qui fournit la ressource la plus précieuse aux yeux des humains, et dont des forces antagonistes se disputent le contrôle.


Bref : Du GRAND cinéma ! Un film à l'esthétisme graphique digne des plus grands maîtres de la science-fiction.


Avis : Un morceau de bravoure, un film abouti et magistralement maîtrisé !


DUNE est à la base une série de romans écrit par Frank HERBERT et publiés en 1965 dont le récit est complexe et l'imaginaire particulièrement spécifique à son auteur.

DUNE c'est aussi un Graal pour les réalisateurs : nombreux sont ceux qui se sont cassés les dents à vouloir adapter ces livres. Le seul, jusqu'à présent, à s'y être frotté et à avoir fait aboutir son projet est le grand David LYNCH qui sort son film en 1984, non sans y laisser des plumes (il a lui-même expliqué en interview que ce fût un cauchemar).


Si je vous fais ce petit préambule, c'est pour vous montrer l'acte de courage et de ténacité dont a fait preuve le réalisateur Denis VILLENEUVE, qui aujourd'hui tente sa chance.

Selon le réalisateur, le film ne s'est pas fait sans souffrance : adapter le roman et en tirer un scénario qui tient la route fût compliqué et long. Très long.

Cela lui a pris du temps, beaucoup de temps pour faire son film. Il a très bien fait de prendre son temps, car, comme le veut l'adage, pour faire les choses bien, il faut prendre son temps. Et on peut dire qu'il a très bien fait les choses.

Son film est un vrai chef-d’œuvre ! C'est bien simple : on en prend plein la vue.


Le scénario, qui a été tellement difficile à écrire, est accessibles et compréhensible. Les explications ne tardent pas lorsqu'une scène paraît obscure : on comprend rapidement où le réalisateur veut en venir et l'histoire se poursuit clairement. Pour autant, cela ne l'a pas empêché de ménager le suspense.


Ce qui émerveille en premier ce sont les prises de vues. Elles sont tout simplement grandioses.

Les décors sont sublimés par une lumière parfaite, ni aveuglante dans le désert, ni trop sombre dans les environnements clos. Les paysages splendides, filmés en grands angles, nous donnent un sentiment d'immensité et les plans serrés, eux, appuient les effets dramatiques.

Les travellings et plans séquences, à hauteur d'acteurs, donnent l'impression aux spectateurs d'être aspiré dans l'écran et d'être intégré à l'histoire (comme un petit oiseau perché sur l'épaule du héros). Les effets spéciaux sont tellement discrets et bien faits que le monde de DUNE nous semble une réalité tout à fait à notre portée.

Les scènes de combats sont parfaitement chorégraphiées et suffisamment bien exécutées pour que cela apparaisse naturel. On ne ressent pas du tout l'entraînement que les acteurs ont dû subir, les mouvements sont fluides. Ces scènes sont filmées à vitesse raisonnable pour que le spectateur puisse pleinement apprécier la performance.


Autre performance qu'il faut absolument soulignée : l'interprétation. Le casting de rêve qu'à réuni le réalisateur, est à la hauteur du défi que représente ce film. Même s'il est porté par l'excellent Timothée CHALAMET, qui confirme un peu plus ses grands talents d'acteur (quoi que ce ne soit plus vraiment nécessaire), le reste du casting brille aussi par son jeu.

Oscar ISAAC est touchant en père fort, en éducateur et dirigeant bien veillant. Rebecca FERGUSON est époustouflante en mère lionne, attentive et protectrice, envers son enfant pour le guider vers sa destinée.

Jason MOMOA et Josh BROLIN (second film pour l'acteur avec le réalisateur après Sicario) sont également très justes dans leurs rôles de mentors et gardiens. Ils sont moins présents à l'image, mais leur présence crève quand même l'écran.

Tout comme le reste de la distribution d'ailleurs : Dave BAUTISTA (second film avec le réalisateur après Blade Runner 2049) en neveu du Baron, Charlotte RAMPLING dont la présence est incarnée (alors que l'on ne la "voit" pas vraiment), ZENDAYA dont les apparitions se font remarquer et enfin Javier BARDEM bluffant en chef respecté des Fremen.


A grand film, il fallait un grand compositeur pour la bande originale. C'est donc tout naturellement que l'on retrouve le gigantesque Hans ZIMMER à la console. La bande son qu'il a créé pour ce film est à la hauteur du monument auquel il s'attaque : elle est magistrale. Sans pour autant être pompeuse, la musique s'insère à merveille et colle à toutes les émotions des différentes scènes. On retrouve d'un côté de grandes envolées lyriques pendant les plans larges sur les paysages à couper le souffle, et de l'autre les rythmes plus secs et haletant des scènes de combats.


Enfin mention spéciale pour les costumes qui complètent l'univers du film. Une fois encore on retrouve le graphisme du film. Le costume est presque un personnage secondaire qui, grâce à son design tantôt discret tantôt extravaguant, éclaire le spectateur sur chaque camp en présence et, dans leur sein, la position de chaque personnage. Le côté design des costumes offre également un étonnant contraste entre les personnages et l'environnement qui les entoure notamment dans les scènes tournées dans le désert.


Au final : Dans ce film brillamment réussi de Denis VILLENEUVE, on sent toutes les influences des grands Maîtres de la science-fiction : on retrouve les grands espaces d'Avatar de James CAMERON et du Seigneur des Anneaux de Peter JACKSON, les vaisseaux spatiaux nous ramènent à l'univers de Star Wars de Georges LUCAS et de Valérian de Luc BESSON, tout comme les destins extraordinaires chers à Steven SPIELBERG (Lincoln, Indiana Jones, Ready Player One, Il faut sauver le soldat Ryan, Arrête-moi si tu peux…). Bref, Denis VILLENEUVE n'a pas fait que s'inspirer des grands réalisateurs du genre, il en est définitivement devenu un.

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